La Corneille ou l’importance de renouer avec ses proches

La Corneille est une pièce de théâtre à propos d’une femme, Julie et de sa mère. J’ai eu le plaisir de voir cette œuvre qui a été réalisée par des personnes talentueuses. La pièce s’était jouée à L’Unithéâtre qui se trouve dans la Cité francophone près du campus Saint-Jean.  Au début de la pièce, je ne comprenais pas trop ce qui se passait. Mais, en regardant les comédiennes sur scène, j’ai fini par être captivée. Le scénario ne devient clair qu’à la fin, mais comme on le dit souvent : « On garde le meilleur pour la fin ». J’ai trouvé que les comédiennes étaient douées. Elles arrivaient à changer d’expressions, en fonction de la scène qu’elles jouaient, et c’est cela qui m’a plu, car il n’y a pas plus compliqué d’après moi que de réussir à captiver le public avec les différentes émotions de la pièce.

Parfois j’avais du mal à comprendre ce qu’elles disaient, car leur français avait l’air d’être québécois. Je pense qu’il l’était, car même pendant la pièce la mère a dit à sa fille de ne pas lui parler “le français de France”. J’ai beaucoup aimé l’histoire et le contexte de la pièce, car c’est un sujet auquel beaucoup de personnes peuvent s’identifier. À certains moments de notre vie, on a tendance à repousser nos parents et à vouloir leur montrer qu’on est capable de tout faire sans eux. Mais ce qu’on oublie c’est qu’il n’y a jamais rien de semblable à l’amour d’un parent, et on risque se rendre compte de ce qui est important quand il sera trop tard. D’après moi, c’était cela le message le plus important de la pièce; nous rappeler que nos parents ne veulent que notre bien, et qu’il faut les aimer autant qu’on le peut pour ne pas avoir de regret plus tard, car ils ne seront pas toujours là…

Julea Taguedong Maneteu (FREN 254)

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