La Corneille et les surtitres

Le jeudi 30 octobre, j’ai eu le plaisir d’assister à une pièce de théâtre intitulée La Corneille à L’Unithéâtre situé près du campus St-Jean. La pièce de théâtre était bien représentée, mais ce qui m’a captivé était la façon dont les surtitres, créés par une étudiante de Master, m’ont aidés à comprendre les nuances de la pièce

Le spectacle racontait l’histoire d’une femme qui réparait ses liens familiaux. Elle essayait à la fois de se retrouver elle-même, mais aussi d’atteindre l’équilibre dans sa vie. Durant toute la pièce, l’apparition  de sa mère agissait comme catalyseur principal. La pièce a été réalisée par Lise Vaillancourt d’une manière soignée; la dramaturge a utilisé des expressions familières. Or, cet élément linguistique risque souvent d’être mal compris, peu importe l’origine linguistique des spectateurs.

Malgré mes 15 années d’études en français,  la langue ainsi que la culture ne m’entourent pas continuellement; celles-ci sont des aspects essentiels pour pouvoir relever les nuances linguistiques. C’est pour cette raison que de temps en temps, il me faut des renseignements supplémentaires pour bien comprendre les expressions idiomatiques qui sont des éléments indispensables à la comédie; c’est dans de telles situations que les surtitres deviennent une ressource essentielle.

Les surtitres présentés tout au long de cette pièce ont permis qu’une audience mixte, composée de francophones et d’anglophones, puisse apprécier les nuances du texte. Pour une pièce  comme La corneille où l’intrigue est concentrée autour d’un discours entre les membres d’une famille, les surtitres permettent au spectateur d’apprécier les moindres détails.

Dans l’art du théâtre, il est indéniable que la dimension physique de la comédie est importante pour pouvoir complètement s’immerger dans une pièce; il est en de même pour les dialogues. Il ne fait aucun doute qu’une des solutions les plus efficaces pour rendre compte des dialogues est les surtitres.

Jeremy Maslanka (FREN 254)

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