La faute à la vie/ Blame it on life

J’ai assisté à un événement organisé par le professeur Chris Reyns-Chikuma et les étudiants de FREN 301 dans la salle de conférence 1 du bâtiment des sciences humaines de l’université d’Alberta. Dans la classe FREN 301, je participais à un aspect mineur de la pièce avant la production. Afin de soutenir mes camarades de classe et d’écouter la conférencière, j’ai assisté à l’événement le 27 mars 2019 à 18h. Celui-ci était composé de 3 parties : tout d’abord, une présentation d’une heure par la conférencière invitée; deuxièmement, une courte adaptation de la pièce La Faute à la vie de Maryse Condé, présentée par quelques-uns de mes camarades de classe; et enfin, une table-ronde organisée par des étudiants en traduction de la classe FREN 254 suivie d’une période de questions.

Au cours des derniers mois, j’ai eu le plaisir de plonger dans les œuvres de Maryse Condé, une brillante et distinguée écrivaine de Guadeloupe, récipiendaire du Prix Nobel alternatif de littérature. Ses histoires et ses œuvres littéraires sont réputées pour leur représentation brute de la vie et examinent de près les problèmes liés à la race, à la culture et au sexe. Le 27 mars 2019, des étudiants d’un cours de littérature française 301 enseigné par Chris Reyns-Chikuma de l’Université de l’Alberta, qui avaient tous analysé en profondeur plusieurs œuvres connues de Condé, ont présenté une adaptation de sa pièce La Faute à la vie. La production mettait en scène la partie de la pièce qui décrivait le mieux les problèmes qui se posaient, à savoir la pauvreté, la souffrance et les questions raciales. Les deux personnages principaux, qui sont des amies proches vivant en France, interprétées par Katelynn Hitchcock et Delilah Dias, ont partagé beaucoup de choses dans leur vie : des souvenirs, des secrets et même un amant. Les différences entre elles, en ce qui concerne leurs perspectives et le contexte de leur vie personnelle, étaient aussi indéniables que la différence de couleur de leur peau. Les thèmes et sujets abordés dans la pièce ont d’abord été généreusement introduits par une invitée d’honneur, la Dre Gloria Onyeoziri-Miller, qui a consacré une grande partie de sa vie académique à la recherche sur les œuvres et la pensée de Maryse Condé. Sa présentation était cruciale pour comprendre le reste de l’événement, car ses paroles perspicaces et pleines de passion ont guidé le public tout au long du chemin inspirant de Condé. Après les deux présentations, un panel composé d’étudiants en traduction de la classe FREN 254 ​​nous a guidés dans le processus de traduction des surtitres affichés au-dessus de la scène. La tâche de traduire le texte de Condé s’est avérée être un défi, comme ils l’ont admis. Il faut de la pratique et du temps pour fournir une traduction compréhensible du texte tout en restant concis et cohérent. Ce processus leur a fourni une opportunité précieuse en tant que traducteurs débutants d’appliquer les nouvelles compétences acquises. Avec succès, ils ont renforcé l’impact de la pièce et contribué à une expérience plus inclusive pour le public. En seulement quelques heures, nous avons plongé en profondeur dans la vie et les idées de cette écrivaine guadeloupéenne influente et, grâce à toutes les personnes impliquées, ce fut une expérience culturelle et bilingue véritablement enrichissante.

Lauren Paquin (FREN 454)