La Corneille ou le fardeau d’avoir une mère nerveuse

À la fin du mois d’octobre, la pièce de théâtre La Corneille de Lise Vaillancourt a été présentée à L’Unithéâtre. C’était une production qui explore les superstitions, l’indépendance et les relations tendues pendant environ une heure. L’histoire mettait en scène Julie (Isabelle Rousseau) et sa mère (Carole Saint-Cyr). L’indépendance de Julie était menacée par la visite de sa mère. Celle-ci s’inquiétait d’absolument tout ce qui concernait la vie de sa fille (sa nourriture, ses vêtements, sa santé et sa vie amoureuse) et ne cessait pas de parler. Selon moi, l’idée la plus intéressante de la tragicomédie était quand la vieille dame était finalement transformée en une espèce d’oiseau, une corneille. L’image métaphorique de sa transformation a créé en moi l’émotion viscérale de sa mort. De plus, j’ai aimé la scénographie de Daniela Masellis, car le décor minimaliste et simple a permis à l’action dramatique d’être au centre de l’attention. Par ailleurs, les surtitres en anglais m’ont aidé à comprendre les nuances du français et l’humour dans les paroles des personnages. Par exemple, Carole Saint-Cyr avait un monologue qui décrivait ses frustrations envers son mari dans leur mariage. Saint-Cyr projetait sa voix avec un rythme rapide et les surtitres en anglais correspondaient exactement à la vitesse du dialogue. En conclusion, la metteure en scène, Micheline Chevrier a pris La Corneille et l’a transformé en un spectacle pour tous les âges!

Vlady Peychoff (FREN 297)

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