Le 21 Novembre, je suis allé voir le film intitulé “Solutions locales pour désordre global”. C’était un documentaire à propos du danger que pose l’utilisation des produits agro-chimiques dans la production des aliments dans des pays comme la France, l’Inde et l’Ukraine. L’un après l’autre, des orateurs se sont succédés pour s’alarmer des dommages que les engrais et les produits chimiques causaient à l’environnement. Ils ont évoqué le succès que beaucoup d’autres agriculteurs ont obtenu sans utiliser des engrais. Ils ont démontré, preuves à l’appui, les dégradations que subit la terre en tant qu’écosystème quand des produits comme des pesticides, des herbicides et des insecticides, sont déversés sur elle. Pour eux, si rien n’est fait pour remédier à cette situation, la terre va se détériorer et, après un certain de temps, devenir stérile. Le documentaire a, à maintes reprises, interpellé les agriculteurs de plusieurs pays, qui aujourd’hui sont aveuglés par les profits qu’ils tirent de leurs récoltes, et ignorent les réalités fondamentales de la terre. Ils sont conscients de cette terrible situation et ne pensent même pas aux consommateurs qu’ils servent. Et surtout, le documentaire a déploré le silence presque total de ces derniers. À Edmonton, je connais une minorité de militants écologistes qui exhorte à consommer  des produits biologiques. Il y a également quelques magasins d’aliments organiques. Je pense que c’est le temps de penser sérieusement  à utiliser ​​les produits biologiques et à réfléchir sur la façon dont nous pouvons vivre en harmonie avec notre précieuse terre.

Ryo Takamatsu

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