Holy Motors

Lundi 4 novembre 2013, je suis allée voir le film « Holy Motors » proposé à l’auditorium du Campus St- Jean dans le cadre du ciné-club d’Edmonton. Le film débute lorsque Céline vient chercher Monsieur Oscar, le personnage principal, avec une limousine. Ils se rendent à une série de rendez-vous étranges. Dans sa limousine, Monsieur Oscar se déguise en différents personnages, les uns plus captivants que les autres. Il semble que le travail de Monsieur Oscar soit de se déguiser pour aller à une suite de rendez-vous mystérieux. Ce qui m’intrigue le plus, c’est la motivation de cet homme, qu’est-ce qui le pousse à incarner divers personnages si incohérents?

Parfois, il semble que c’est pour rendre un service à autrui, comme lorsqu’il est dans un studio d’animation où il fait des actions simulées pour un film sans doute. Parfois, c’est pour des raisons qui nous sont inconnues. Les personnages que Monsieur Oscar interprète sont chacun très différents. Il y a la vieille femme qui quête dans les rues de Paris, le père de famille qui va chercher sa fille après une fête et puis le roux, cet homme repoussant, violent, imprévisible et fascinant, pour n’en nommer que quelques-uns. Le roux m’a captivé parce qu’il est beaucoup plus loufoque que les autres personnages joués par Monsieur Oscar, il me fait penser à un homme des cavernes qui s’est subitement retrouvé dans un monde moderne.

Le thème de la mort est répété plusieurs fois dans film. Le personnage d’Alex commet deux meurtres et, à son tour, est tué deux fois. Il y a aussi Monsieur Vogan, qui est sur son lit de mort et Eva Grace, qui se suicide. Le film  ressemble à une pièce de théâtre qui a lieu hors scène ; la limousine représente les coulisses où les acteurs se costument et se maquillent. Les thèmes du changement et des relations interpersonnelles sont aussi évoqués à travers les multiples personnages et leurs interactions exagérées avec autrui. Selon moi, le film est très original et un peu mélancolique. Cette œuvre laisse le spectateur faire sa propre interprétation.

Aicha Miguil

FREN 254

Leave a Reply