Les journaux francophones en milieu minoritaire

Les journaux francophones en milieu minoritaire

            Les francophones du Canada sont fiers de leur langue maternelle. La réalité que les journaux francophones en milieu minoritaire font face à une coupure financière pose beaucoup de questions. Une solution doit être créée car la langue française serait menacée, surtout pour les francophiles, qui sont toujours dans l’attente d’une nouvelle opportunité pour apprendre le français.

L’amour de la langue est une grande fierté dans le cœur des canadiens francophones. Savoir que dans les milieux où le français est minoritaire, le gouvernement veut couper une grande partie des financements, c’est inacceptable. Pouvoir s’exprimer dans la langue de son choix, soit l’anglais ou le français, n’est-il pas le droit de chaque personne qui a la chance de parler les deux langues ?

Le Canada est un pays qui procure les bienfaits à son peuple, alors pourquoi vouloir leur imposer une restriction sur le domaine linguistique ? La survie du français est le devoir principal d’un Canadien francophone se trouvant en milieu minoritaire. Les problèmes et défis que les journaux francophones en milieu minoritaire subissent, exigent des efforts de chacun. Il faut transmettre une voix forte au gouvernement pour gérer cette situation de manière responsable et trouver des solutions tangibles pour garantir les fonds nécessaires pour la survie des journaux français, comme La Liberté et Le Franco.  Les journaux représentent un outil très important dans la survie de la langue française. Sans ce dernier, les francophones peuvent perdre leur identité, leur culture, leur source d’informations.

Nous savons tous que notre environnement peut avoir un grand impact sur l’individu que nous sommes. L’assimilation est une bonne chose, mais cela ne doit pas être au détriment de ses valeurs personnelles au nom de la pensée unique. La liberté de choix et de développement de son identité sont essentielles pour l’épanouissement de l’être humain. Or, la diversité est une richesse. C’est pourquoi l’indifférence du gouvernement envers le financement de ces journaux francophones nuit aux citoyens aussi bien qu’à leur identité, parce qu’il n’y a rien qui peut remplacer la joie de lire son journal hebdomadaire ; on l’attend avec joie et on l’attend avec impatience.

Pour conclure, on pourrait se demander quel est l’avenir du français dans les provinces majoritairement anglophones. Est-ce que Patrimoine canadien n’a pas un certain devoir de revoir ses plans de financement pour tenir compte de la réalité particulière à laquelle font face les journaux francophones en situation minoritaire ? Puisque le Canada est un pays officiellement bilingue, je crois que c’est le droit de chaque Canadien et Canadienne de pouvoir bénéficier de journaux dans la langue officielle de son choix.

Hassan Bouakir (FREN 254)

Bibliographie :

« Des journaux francophones menacés par les règles de financement fédéral ». Radio-Canada.ca.

 27 avril 2012. Web.

The Honourable Chaput, Maria, Senator. « Question: The Funding of Francophone

 Newspapers ». 26 April 2012. The Senate of Canada. Web.

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