Goûteux, plein d’humour, harmonieux, personnages originaux. J’ai adoré le monde burlesque de la cuisine avec le chef et les autres cuisiniers. Le Rat, une excellente idée pour faire des critiques politiques. Le slam aztèque, un vrai succès. Très bon choix de musique.
L’originalité des personnages est la première chose qui m’a frappé. Il est très difficile d’imaginer un lien entre tant de personnage si diversifiés venus de partout. J’ai beaucoup aimé Albert le sans abri instruit. Je trouve qu’il était bien développé, soit par rapport à son costume (une seule botte, pieds sales, très mal entretenu etc.) ou à sa posture et à sa façon de se tenir sur scène. J’ai trouvé les autres personnages tout aussi remarquables, puisque ils ont tous une histoire propre, un rôle, et un rêve déterminé. Aicha, une marocaine avec contrat de travail, qui rêve d’ouvrir son propre restaurant au Maroc. Le proprio du resto qui rêve de sortir avec une de ses employés. Même chose dans la scène avec les Aztèques et les Espagnols, que j’ai trouvée encore plus amusante et drôle, qui était basée sur la véritable histoire, entre les deux peuples. Les costumes étaient très bien choisis pour chaque personnage. Cependant, le personnage de Dalia, qui est le personnage principal, pourrait être amélioré. Je trouve que le parcours final de ce personnage n’est pas très convaincant, je pense qu’il aurait été préférable que Dalia ait changé la vie d’Albert.
Le théâtre dans le théâtre, était une surprise à laquelle je m’attendais le moins. On avait droit au théâtre dans le théâtre dans le théâtre. Le premier, c’est l’histoire de Dalia avec l’équipe du restaurant et Albert, la deuxième la création d’Albert et de Dalia avec le peuple aztèque et les conquistadors espagnoles et, finalement, Shakespeare avec les bouffons de la reine d’Espagne. C’était facile à cerner et à comprendre lorsqu’on a une connaissance de l’histoire du théâtre , mais cela demande un peu plus de réflexion de la part des gens qui connaissent peu le théâtre. Le théâtre dans le théâtre est une esthétique qu’on ne voit pas très souvent dans le théâtre à Edmonton.
Amira Ammari classe Adram 249 Campus Saint-Jean